Son histoire / History
Édifié de 1689 à 1721 par la volonté de Louis XIV de “verrouiller” l’estuaire de la Gironde avec la citadelle de Blaye et le Fort-Paté, et ainsi protéger Bordeaux de toute flotte ennemie, le Fort-Médoc est un monument militaire de style Vauban à l’histoire toute aussi tourmentée que passionnante. En 1930 et après que son usage militaire ait été officiellement abandonné, il devient propriété du village de Cussac-Fort-Médoc et demeure plusieurs années un terrain vague où démantèlement de pierres et végétation sauvage le réduisent à l’état de ruine camouflée.
Fort-Médoc built on the order of king Louis XIV between 1689 and 1721 together withe the citadel of Blaye and the Fort Paté to “bolt” the Gironde estuary and prevent an ennemy fleet from sailing up to Bordeaux, is a military monument in the Vauban style with a fascinating, eventful history. In 1930, once the military had officially withdrawn for the last time, ownership was transferred to the village of Cussac Fort Médoc. For several years, the site was a wasteland where the removal of building stones and rampant vegetation left the monument dilapidated, half hidden ruins at best.
Ce sont finalement les habitants de Cussac-Fort-Médoc et des bénévoles associatifs qui, à partir des années 60, entreprennent le nettoyage du terrain et les premiers travaux de restauration. Depuis, cette restauration s’est poursuivie et une nouvelle page de l’histoire du Fort Médoc s’est écrite avec son inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre du Verrou de l’Estuaire en 2008. Le Fort Médoc fait partie des sites majeurs du Réseau Vauban.
Ultimately, starting in the 1960′, the local inhabitants and voluntary associations became motivated to start clearing up the site and launched the first restoration work. Since then, this restoration has continued and a new page in the hystory of Fort-Médoc has been written with its UNESCO World Heritage inscription under the “Bolt of the Estuary” in 2008. Fort-Médoc is one of the major sites of the Vauban network.
